Patricia est "modeste", discrète, surtout elle est perfectionniste.



Autodidacte acharnée, elle a toujours été attirée par l'art et peint depuis plus de 20 ans, comme un sacerdoce. Elle s'applique à un rythme de plus en plus soutenu, "pour trouver sa voie". Sensible au symbolisme du tatouage de l'aire polynésienne, et du pointillisme de l'art aborigène, elle admire, à l'occasion de ses voyages à Paris et aux Etat-Unis, les oeuvres de grands maîtres tels Picasso, Miro, Giacometti, Pollock, Klee pour n'en citer que quelques-uns. Pour acquérir les bases, elle suivra des cours au Conservatoire Artistique de Polynésie et trouvera en Hervé Fay, artiste et professeur au CMA à l'époque, une sorte de mentor qui la "prendra sous son aile".



Sa singularité , c'est aussi son processus de création : des heures durant, 3 à 5 nuits par semaine jusqu'à l'aube, "à la lueur mouvantes des bougies", ceci pour aller puiser au fond de ses pensées, ses souvenirs, ses émotions et découvrir le fruit de son travail le lendemain à la lumière du jour, comme un cadeau.